OF 09septembre
Aurélien Correyer-Dulmont, ceinture noire 2e dan de karaté shotokan, titulaire d’un diplôme d’instructeur possède désormais une qualification supplémentaire. Il a effectué avec Bernard Renay, responsable du club, une formation Sport santé/karaté après cancer, à Colleville-Montgomery.
Pour quelles raisons avez-vous suivi cette formation ?
Je suis ingénieur imagerie, au centre anticancéreux François-Baclesse, à Caen et j’ai eu connaissance du dispositif Imapac (Initier et maintenir une activité physique après un cancer) porté, entre autres, par Onco Normandie, le réseau régional de cancérologie.
La formation était dispensée par un médecin mais aussi dirigeant d’un club de Karaté. Nous avons donc eu un focus sur le karaté. J’ai éprouvé moi-même les bienfaits du sport car je suis atteint depuis 2014 d’une spondylarthrite ankylosante (inflammation chronique des articulations) et il m’a paru cohérent de proposer une activité spécifique au sein du club.
En quoi le cours sera-t-il différent et à qui s’adresse-t-il ?
Nous insisterons particulièrement sur les mouvements d’échauffement et les étirements avec une pratique en douceur et moins de contacts. Nous travaillerons également le mental pour garder un esprit de combattant nécessaire pour lutter contre la maladie. Nous accueillerons hommes et femmes qui souhaitent avoir une activité physique après avoir été éprouvés par un cancer mais aussi les personnes qui ont des pathologies chroniques.
Peut-on avoir une prescription médicale pour cette pratique ?
Nous sommes en relation avec le pôle santé et la commune, pour envisager le remboursement de l’inscription pour certains pratiquants qui relèvent des conditions du Sport sur ordonnance prévues dans un décret de mars 2017.
Mercredi –
À partir du mercredi 14 septembre, de 18 h 30 à 19 h 30, au dojo de la halle des sports, rue des Petites-Rues. Séance d’essai gratuite. Contact : https://cskskarate14.com
Témoignage
Esther, 51 ans venue s’inscrire à l’activité Karaté santé.
J’ai eu un cancer du sein il y a dix ans dont je garde encore des séquelles. J’ai fait du karaté avec l’association CAMI Sport et Cancer ça me plaisait bien mais je ne voulais plus côtoyer des personnes toujours dans leurs parcours de soins, j’ai besoin de tourner la page. Mon fils fait du karaté au CSKS, je connais bien le club, donc cette proposition me va bien